l'amour ne connaît nulle barrière (chap 10)

Publié le 6 Juillet 2015

Passer la soirée et une moitié de la nuit à penser à comment j'allais m'habiller, à imaginer comment ça allait se passer, à me dérouler un film de la journée. j'ai passée une heure à essayer tout les habits que j'avais apportés, j'optais finalement pour une petite robe rouge a bretelle avec des fleurs blanche. Tout ça pour finalement rester là, plantée sous un arbre, avec rien autour qu'une immense plaine, 2 heures après l'heure prévue, Micka n'arrivait toujours pas.
Voilà exactement l'idée que je ne m'était pas faite d'un premier rencard !

Je me dis "aller si dans 30 minutes il n'est pas là, je m'en vais. Et si il reviens, je le zappe totalement", mais 30 minutes plus tard je me dit "je lui laisse 20 minutes de plus et là je m'en vais." Au final 20 minutes plus tard ça continue... Puis deux heures se sont écoulées. Décidément je ne sais pas ce que je faisais là, à attendre sous cet arbre alors que je savais pertinemment qu'il ne viendrait plus. Malgré tout je restais là, à attendre en espérant le voir arriver de loin. Quelle idiote je faisait, "si tu pars il risque d'arriver au derrière et vous allez vous rater" voila ce qui me traversais l'esprit et qui m'empêchait de quitter cet arbre, de traverser cette plaine et de rentrer chez moi.

J'était vraiment en colère, mais j'était aussi triste et déçue. j'avais envie de pleurer...
Je me retrouvais a parler toute seule afin de faire sortir tout ma colère ;

- Si il reviens et qu'il n'as pas une très bonne excuse je ne veut plus jamais le voir. Il va regretter de ne pas être venu au rendez-vous. Si encore il m'avais prévenu...mais non un message c'était trop dur !!

Je décidais de rentrer chez ma tante, sur le retour ma colère fit place à de l’anxiété....En effet j'était partis de la maison sans dire à personne où j'allais, et il y en avait à qui cela n'avait pas du plaire...

Dans le jardin Loane jouait au ballon avec Sélène et Cyril et Nathan les regardait assis dans l'herbe. Lorsque je passais le portillon tout les regards se fixèrent sur moi, Cyril se leva et d'un pas rapide s'avança dans ma direction. Il était en colère, ça se voyait, et je le comprenais. il arriva devant moi, il était tout proche mais je ne lui laissais pas le temps de parler, je le serrais dans mes bras

- Pas de cris, pas de sermon s'il te plaît...je suis désolée. juste...juste soit là... s'il te plaît.

Ma voix tremblait, je ne voulais pas lui dire ce qui m'avais mise dans cet état mais, là, dessuite je savais que seul ses bras, seule sa présence pouvait me réconforter. Je sentis ses bras m'enlacer, son cœur se mit a battre un peu plus fort.

- Pour toi, toujours !

Sa voix était calme et rassurante. A ce moment là, plus rien n'existait mis à part nous. Rien d'autre...et j’aimais cette sensation.

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