L'Amour ne connaît nulle barrière (Chap17)

Publié le 2 Juillet 2018

17

 

 

J’ai encore du mal à le croire, mes lèvre me brûlent, chaque endroit qu’il a touché ou même frôlé sont plus sensibles que jamais. Mon esprit est en en fusion il y a tellement de chose que je doit assimiler. Comment ai-je pu être aussi crédule, pourquoi n’ai-je pas remarqué les signes que Cyril n’a eu de cesse de m’envoyer ?!

Je pensais qu’il s’éloignait de moi mais en vérité je découvrais des parties de lui que je ne connaissais pas, il s’est montré jaloux, possessif, et passionné.

 Tout à coup je me rappelais, il m’avait déjà dit « je t’aime », certes sur la plaisanterie mais il l’avait dit. Lorsque je lui aie demandé d’être la pour moi il m’a répondu « pour toi toujours » malgré le fait qu’il soit en colère. Il ne voulait pas faire cette balade à cheval et pourtant il est venu quand il a su que Micka serait là, et il lui a même montré ouvertement l’animosité qu’il avait à son encontre, ce qui n’est pas du tout dans ses habitudes.  

 

Comment n’ai-je pas pu voir la vérité derrière tout cela ?!

 

Le problème qui se pose à présent est de savoir ce que je doit faire car pour être honnête envers moi-même, mes sentiments à son égard ne sont pas simplement fraternel. Je me suis déjà rendu compte que j’était pleinement consciente de sa présence en tant qu’homme, je ne l’ai jamais réellement repoussé lorsqu’il m’embrassait alors que je savais pertinemment que cela n’avait rien de banal pour un frère et une sœur. Mais le fait le plus éloquent est surement qu’à deux reprises j’ai transposé l’image de mon propre frère à des moments intimes, comme quand j’étais avec Micka ou lorsqu’il était avec cette fille.  Quand je suis dans ses bras, j’ai ce sentiment de sécurité et de bien-être que je ne retrouve nulle part ailleurs et dès qu’il s’éloigne un tant soi peu de moi, qu’il m’ignore ou me rejette j’en souffre énormément. Dernièrement toutes mes pensées lui sont dédiées. 

Ce n’est pas normal...mon dieu, les pensées que je voue à mon frère ne devraient pas exister, comment peut-on réellement éprouver de telles choses pour son frère ? Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir été prévenue.

 Tour à tour Nathan, Micka et Sélène m’ont dit des choses similaire ; Nathan m’as dit que Cyril et moi étions très proches, mais pas comme lui et Sélène, de manière différente. Micka, lui, m’as dit que la relation que j’avais avec mon frère était très loin d'être conventionnelle. Il a précisé que j’avais de plus en plus de mal à le voir comme un frère. Et Sélène m’as tout simplement dit que nous étions trop proches. Comment n’ai-je pas pu voir ce qu’eux ont clairement vu en seulement deux semaines ? Faut croire que je suis effectivement encore une enfant à ce niveau.

 

Soudainement, je repense à une autre chose que Micka m’a dite, « Pour vous au moins il y a possibilité, sous certaines conditions ». Je me précipitais sur mon ordinateur et tapait ces quelques mots qui me rendait honteuse : « Un frère et une sœur qui s’aiment ».

 

La premier mot qui ressort est évidemment l’inceste, il y a beaucoup d’avis contraire à ce sujet même si le négatif prend le pas sur le positif, en effet très peu de personnes ayant eu ce genre de relation ont été soutenu par leur entourage. Je tombe sur des gros titres comme « Leur première relation sexuelle, n’était pas juste un geste d’amour, c’était aussi une infraction criminelle ». Des mots dont l’impact est assez fort « une infraction criminelle », cela veut-il dire qu’aimer Cyril fait de moi une criminelle ?  Et qu’en disait la loi ?  Dans mes recherches je découvre que l’inceste entre un frère et sa sœur n’est pas puni par loi, mais voilà les fameuses ‘conditions’ dont parlait Micka : le mariage nous est interdit, et si jamais nous venions à avoir des enfants plus tard je serais effectivement la mère mais Cyril sera légalement l’oncle et jamais le père.

Je vois partout des forums ou des gens assument la relation incestueuse qu’ils entretiennent et même eux peuvent afficher des avis contraires, ils disent que la société ne les accepte pas, mais qu’ils existent et qu’ils sont plus nombreux qu'on le pense. Mais ils disent aussi que ce genre d’amour est une malédiction soumise à des normes sociales arbitraires.

Mon regard se stoppa net sur cette phrase, qui me décrocha un sourire: « Après tout, on ne choisit pas la personne dont on tombe amoureux, s’ils sont heureux ensemble, alors qu’il en soit ainsi ».

Cyril m’a déjà dit la même chose…

 

  • On ne choisit pas de qui on tombe amoureux hein ?


Je ne suis pas plus avancée maintenant, je pense même que c’est pire,car si jamais je décide d’assumer mes sentiments envers Cyril ce ne sera pas si facile. La loi acceptera notre relation mais ni la société, ni nos parents, nos amis et toute notre famille ne l’acceptera.
On sera des parias, des criminels…

La tête ou le cœur…

L’amour ou la morale…

Cet amour peut tout changer, peut tout détruire.

 

« Un amour aussi interdit soit-il, reste de l’amour ».

 

Une fois de plus j’avais fini par oublié ce fameux « fan » et a chaque fois il faisait de plus en plus peur, on dirait qu’il sait exactement de quoi il parle...

 

 

Rédigé par Lena Layad

Publié dans #l'amour ne connaît nulle barrière

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Une suite
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J’adore
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A
Ton histoire est magnifique j’avais attendu longtemps pour la suite je t’en supplie continue c’est tellement beau
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